Une campagne présidentielle gratuite

Les petits loulous des banlieues, qui n'ont rien dans le cigare (normal, moi aussi à 15 ans j'étais surement très con...) et qui brulent des bus le soir (et par la même occasion les gens qui sont dedans) sont en train d'envoyer Le Pen directement au second tour de la future élection présidentielle, sans que celui-ci soit obligé de faire campagne. Une fois ses 500 signatures empochées, il ne lui restera plus qu'a compter les bus brulés comme autant de voix supplémentaires gagnées.

Je ne suis pas sur que cela soit l'effet voulu, si il y en a un, mais par contre je suis sur que c'est la dernière chose dont a besoin la banlieue. Sans compter que comme d'habitude, ce sont les banlieusards qui sont les plus touchés par des bus qui ne vont plus circuler, ou bien qui vont éviter leurs quartiers. Déjà que dans certains coins c'est le tiers monde au niveau transports...

Enfin permettez moi de vous signaler que tout cela profite au moins au Nouvel Observateur qui s'est payé les mots "Le Pen" sur Google pour faire du trafic sur sa page sur les présidentielles, pas très sérieux.

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